L'Histoire

A travers cette histoire, née d'un de mes délires, je me suis un peu lâché, mais j'ai essayé de renouer avec le Fantastique là aussi.

Qu'en dites-vous ?

Citation :

De l'Histoire de notre Monde, et de l'Histoire de Calradia

La Première Ère : Les Premiers Hommes

Il y a des centaines de milliers d'années de cela, en des temps immémoriaux, naquirent les premiers hommes. Partout sur la terre, ils étendirent rapidement leur emprise. Ils tissèrent d'épaisses relations sociales entre eux et formèrent des tributs, tributs qui régnèrent sur des territoires, de plus en plus vastes et à la foi trop petits pour le nombre croissant des humains. Ces tributs érigèrent des monuments, dominèrent la nature, créèrent de verts pâturages et d'immenses champs pour subvenir à leurs besoins. Bien vite, ils abandonnèrent leurs villages pour venir vivre dans des cités. Cités qui nouèrent des alliances entre elles, se firent la guerre et s'étendirent pour former des Royaumes et des Empires.

Cette époque fut faste pour tout ceux qui voulaient maitriser les arcanes secrets de la magie. Car les Hommes apprirent aussi à ne faire qu'un avec leur environnement, et à communiquer avec les esprits qui le peuplaient, ou avec les éléments. Ils s'élevèrent à un tel niveau de spiritualité, qu'ils entrèrent en contact avec les Dieux. Ces mêmes Dieux leurs donnèrent d'immenses pouvoirs et leurs apprirent à s'en servir pour faire le bien autour d'eux. Au fil des siècles, l'Homme évoluait, il semblait promis à une période de joie et de prospérité.

Mais comme nous le disions, la place vint à manquer pour ces puissants empires, dont la population croissait à un rythme galopant. Et bien vite, la Magie n'eut plus le même usage. Pour survivre, il fallait vaincre et conquérir. La Magie fut l'arme de ces conquêtes. Des dizaines de guerre secouèrent la terre pendant des décennies. Ces guerres libérèrent d'incommensurables forces qui divisèrent Pangaea, l'unique continent sur lequel vivait l'Humanité. Bien peu inquiet de ce qu'ils avaient provoqués, les hommes y virent plutôt de nouvelles opportunités économiques et stratégiques, et poursuivirent leurs conflits. Et c'est là qu'advint le grand cataclysme.

Les Forces Magiques libérées par les Hommes ravagèrent les continents, mais ils en créèrent de nouveau également. L'un d'eux provoqua la fin de ce premier age. On lui donnerait plus tard le nom d'"Atlantide". En naissant, il fut bien sûr lui-même ravagé par de monumentaux cataclysme, mais il ravagea surtout la planète. Des centaines de millions d'individus moururent face aux ras de marées, aux éruptions volcaniques, aux tornades et aux tremblements de terres provoqués par l'émergence de ce nouveau continent. Tant et si bien que les civilisations bâties durant des millénaires disparurent, laissant place à une poignée d'êtres humains dispersés, terrifiés et hagards, fuyant leurs foyers en flamme pour rejoindre l'Atlantide, devenu un havre de paix en comparaison du reste du monde ...

C'est ainsi que finit le premier age.


La Deuxième Ère : L’Atlantide

L'usage de la magie diminuant, la tourmente diminua également. Les hommes qui avaient survécu à ce premier cataclysme se retrouvèrent tous sur un seul et même continent. Bien sûr, quelques tributs restaient, ailleurs sur la planète, mais jamais plus elles n'atteignirent le niveau de prospérité du premier age, et encore moins celui de l'Atlantide.

Car les survivants, à terre, sans foyers, et sans plus aucune raison de se battre, changèrent de mode de pensée. Constatant que leur propre avidité les avait mener à la ruine, ils décidèrent de s'unir, et de ne plus créer plusieurs Royaumes et Empires rivaux, mais un seul et unique Empire, immense, dont le foyer serait ce nouveau continent, symbole de la chute de l'ancien monde et de la renaissance du nouveau. La Magie fut sévèrement contrôlée. Seule une poignée d'initiés avaient le droit d'en faire usage, et devaient le faire exclusivement à des fins non guerrières, ou du moins non-offensive, mais pour protéger les nouveaux Atlantes contre les Barbares qui peuplaient alors le reste de la planète. On établit un contrôle strict des naissances, et un contrôle, tout aussi strict, des armes et de tout ce qui pourrait menacer la vie d'autrui.

Utilisant à bon escient les connaissances du passé, les Atlantes firent construire des villes qu'ils jugèrent idéales, parfaites. Ils sculptèrent leur nouveau continent à leur image : paisible, pacifique et protégé des Barbares. En effet, tout le long des côtes de ce dernier, un long mur de pierre grise et lisse fut construit et garder en permanence par des mages qui le recouvraient d'un bouclier de protection. Jamais les Atlantes ne ripostaient aux agressions de leurs voisins, encore bien primitifs à côté d'eux (car ces derniers n'avaient pas eut la sagesse de conserver des archives du premier age). Ils restaient derrière leur bouclier, et observaient les ridicules attaques de leurs voisins. Bien sûr, quelques peuples furent "élus", et gagnèrent le droit de commercer avec l'Atlantide. Pour cela, on dressa une vingtaine de grande cités portuaires, elles-aussi protégées par un bouclier, le long des côtes de l'île. Et l'on envoya des expéditions marchandes vers les côtes, qui répandirent des éléments de la Culture Atlante que l'on retrouve encore dans notre monde aujourd'hui.

Au sein de leurs murs, les Atlantes firent construire un ensemble de cités, toujours peuplées de cent mille habitants, jamais plus, jamais moins. Lorsqu'une ville était surpeuplée, on déplaçait la population, et construisait une nouvelle colonie. La place ne manquait pas, il y avait un continent entier à coloniser. Les villes prenaient la forme d'une haute pyramide centrale, qui servait de centre de culte, et de point de rassemblement pour les Mages qui entretenaient leurs boucliers de protection.

Dans la capitale, il résidait une pyramide, plus grande que toute les autres, et dans laquelle furent enfermés quelques vingt milliers d'Efrits. C'était la seule arme d'Atlantide. Et tout le monde priait pour ne jamais avoir à en faire usage.

Mais au fil des millénaires, l'Atlantide devint vite surpeuplée. Et ce malgré le contrôle des naissances. Car les Atlantes s'étant interdit de porter atteinte à la vie des autres, et ayant tout de même autoriser une certaine croissance de la population, les choses évoluaient. Avec les progrès de leur médecine, on avait endigué toute les maladies, même les plus grandes pestes. L'Atlantide n'ayant jamais connu de guerre, on avait laisser la population croitre lentement, mais surement. Et il fallait prendre une décision.

C'est à Ozymandias Premier que revînt ce choix difficile. Le Roi d'Atlantide commença par augmenter la limite de population des villes à 150 000 individus. Mais cela fut vite insuffisant. En un siècle, la limite de population Atlante fut à nouveau atteinte (les hommes vivaient fort longtemps en Atlantide). Alors Ozymandias augmenta encore la limite. Même résultat.

Le Roi changea de politique. Il se tourna vers les peuples élus et demanda refuge à ces derniers pour sa population trop nombreuse, mais il dut céder de lourdes contreparties, et laissa ainsi filtrer une partie du savoir des Atlantes à l'étranger. Ce fut sa seule erreur (mais d'autres allaient les poursuivre). Il mourut de vieillesse avant de voir le résultat. Son fils, Ozymandias II continua l’œuvre de son père, et les populations Atlantes devinrent bientôt majoritaires au sein des villes des peuples élus. On fonda alors des colonies, sur des terres achetées à ces mêmes peuples au prix d'un peu de savoir Atlante. Mais cela ne suffit toujours pas. Ce fut la seconde erreur des Atlantes.

Ozymandias III prit alors la décision la plus significative du peuple Atlante. Il profita d'une attaque des Gondwanais, un Empire Rival, qui s'étendait sur l'actuelle Afrique, et avait commencé à emmagasiner beaucoup des anciens savoirs Atlantes. Ces derniers avaient presque percer le bouclier. Il fallait réagir. Ozymandias III prit personnellement le commandement de la première armée Atlante depuis fort longtemps et entra en guerre contre le Gondwana. Inutile de le dire : avec leurs savoirs, et leur magie, même si les Gondwanais étaient très avancés, les Atlantes ne firent qu'une bouchée de leurs établissements côtiers. Ils fondèrent alors une série de Colonies sur les côtes et poursuivirent leur progression dans les terres, jusqu'à détruire totalement l'Empire Gondwanais. Ce fut leur plus grande erreur

Ozymandias III pensait alors avoir trouver la panacée à leur problème : les Atlantes conquéraient la terre, et y installeraient leur population pléthorique. Mais les Gondwanais survivant ne l'entendait pas de cette oreille. Fuyant à travers le globe, ils répandirent la haine et la méfiance des Atlantes, et alors que les armées Atlantes conduisaient des offensives en Europe et en Amérique, ailleurs, les Gondwanais ourdissaient leur vengeance. Tout les peuples de la terre, même les peuples élus, qui avaient la confiance des Atlantes, s'unirent contre l'Atlantide. Ils attaquèrent en infiltrant des assassins dans les navires commerciaux des peuples élus, assassins qui massacrèrent les mages atlantes.

Et souvenez-vous ! En Atlantide, la connaissance magique était limité à certains seulement. Et chaque mage qui tombait était presque irremplaçable, car il fallait des décennies pour en former de nouveaux. Le Bouclier Atlante s'affaiblissait d'années en années alors que ces meurtriers continuaient à opérer. Bientôt, il y eut plusieurs brèches. Et malgré le savoir faire militaire tout neuf des Atlantes, la supériorité numérique, et la ruse de leurs ennemis eurent raison de leurs défenses. Les peuples de la Terre envahirent l'Atlantide et massacrèrent la population. En Europe, en Afrique et en Amérique, les restes des armées Atlantes, privées de ravitaillement battirent en retraite. Bientôt, toute l'Atlantide ne fut plus qu'un vaste champ de bataille.

C'est Ozymandias le treizième (et depuis ce temps treize est un chiffre qui porte malheur), qui prit la terrible décision de recourir à la plus puissante des armes atlante. Il libéra les Efrits enfermés dans la Capitale depuis plus de trois dizaines de millénaires. Imaginez leur colère. Au départ, ils repoussèrent les envahisseurs, massacrèrent leurs armées, et réduisirent à néant l'Alliance des peuples de la Terre, ne laissant derrière eux que ruine et désolation. Mais bien vite, décidés à éradiquer l'Humanité, ils se retournèrent contre les Atlantes. Et de la même manière qu'il était apparut, le continent de l'Atlantide sombra dans la désolation et surtout, dans l'océan.

Pendant plus de deux siècles, les Efrits parcoururent la terre en tuant tout les humains qu'ils rencontraient. Seuls les Atlantes pouvaient les combattre, et cette longue croisade couta extrèmement cher à l'Humanité. Un peu partout, les Atlantes livrèrent une longue bataille contre les Djinns, jusqu'à réussir à les envoyer dans le néant distordu, là d'ou ils venaient.

Mais de la civilisation prestigieuse de cette époque, plus rien ne devait rester ... Et à nouveau, les Hommes n'étaient plus qu'une poignée, sur un monde ravagée. Une poignée qui plus jamais ne pourrait s'accorder une confiance mutuelle, car c'est à cause de trois trahisons que l'Atlantide s'effondra : celle des Atlantes d'abord, qui abandonnèrent leur tradition pour faire la guerre, celle de leurs alliés ensuite, qui les trahirent par peur, et celle d'Ozymandias le treizième, qui libéra ce que jamais il n'aurait dut libérer.


La Troisième Ère : Les Post-Atlantes
De l'ère des Atlantes, les Hommes devaient garder un mythe, et une mémoire indélébile : ce qui ne s'explique pas est dangereux. La Magie est dangereuse. Eux qui pendant cent mille ans, jusqu'ici, s'étaient toujours voués à la raison et massacrés de manière intelligente, rationnelle, et réfléchie, sombrèrent brusquement dans la déraison, et la passion. Ils inventèrent des Dieux pour expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas, ou pour justifier certains de leurs actes. Chacun des groupes isolés créa son icône, pour mieux rassemblé, ou pour mieux dirigé qui sait.

Et comme on croyait en eux, les Dieux vinrent, et les Dieux existèrent.

Ils recréèrent ainsi de nouvelles civilisations. Mais la Gloire du Premier Age, et la Gloire des Atlantes, fut fanée à jamais. Ces nouveaux peuples émergèrent une fois de plus, mais aucun n'atteignit jamais la prospérité du passé. Pendant des milliers d'années, les civilisations prospérèrent, grandirent, puis disparurent. Leurs Dieux disparaissaient avec elles. Parfois certains nouveaux Dieux naissaient, parfois, d'autres les remplaçaient.

Au fil des millénaires, un seul Dieu grandit, grandit grandit, ses peuples furent bien vaincus, mais toujours il revenait, car il puisait toute sa force de ses enseignements. Tout les autres Dieux étaient malins, avides, ou souffraient de tares qui les affaiblissaient. Lui n'était qu'Amour. Selon les langues, on l’appela Yahvé, Allah ou Dieu, tout simplement. C'était un Dieu philosophe, craint et aimé à la foi, car il protégeait comme il punissait, mais toujours, il était juste.

Ainsi finit-il par imposer sa foi sur toute la terre. Sous des formes variées, certes, mais néanmoins toujours existante. Hélas, les Hommes s'arrêtent à bien peu de choses, et la seule traduction de son nom devint un prétexte pour prétendre que son interprétation des actes de Dieu était juste. Et les Hommes refirent la guerre.

Dieu, fatigué de ces conflits incessant, et craintif quand à ce qu'il allait laisser derrière lui, décida alors, une fois de plus, de tout recommencer. Il fit pleuvoir sur terre pendant sept jours et sept nuit. Des trombes d'eau noyèrent les civilisations, les villes et les peuples. Ainsi Dieu punit les Hommes pour leur méchanceté.

De cet épisode, on garde un nom, que tout les peuples ont retranscrit dans leurs textes à des moments divers de leur histoire : Le Déluge. Et il marqua le début de notre ère ...

La Quatrième Ère : Notre ère

La Reconstruction du Monde

Avant l'Empire

De l'Emergence de la Seule Vraie Foi

L'Empire Calradique

La Chute de l'Empire

Aujourd'hui

Bon, j'aime mieux lire une histoire lorsqu'elle est finie, mais je vais émettre quelques remarques, et sans doute faire ma rabat joie.

D'abord, je trouve ça très long avant d'arriver au sujet principal, l'Empire Calradique, sa formation, sa dissolution.
En suite, l'Atlantide ? Vraiment ? Je ne sais pas s'il n'y a que moi qui le pense, mais en faisant de l'Atlantide un centre grandiose, tu diminues l'impact de l'Empire d'emblée.

De plus, l'Atlantide devient un mythe, qui explique la crainte de la magie, et c'est tout. Je trouve ça mal géré, ça fait beaucoup de lignes à lire, pour juste une morale. Il faut aussi savoir que l'Atlantide, ben c'est grecque, c'est ce cher Platon qui en a parlé le premier parait-il. Donc déjà, les pyramides dans un mythe Grecque, même si l'atlantide était sensé se situer du coté du détroit de gibraltar, ben, ça me parait quand même un peu gros. En plus, un mythe celte reprend la légende de la citée engloutie par l'eau, La Ville d'Ys. Donc effectivement, y'a bien du y avoir une île qui a disparu, mais c'est comme pour le déluge, c'est un élément qu'on retrouve dans bien des religions.

Bon, la magie, on était d'accord que la vraie magie, permettrait une communication avec des esprits, élémentaires pour la plupart, permettant d'invoquer la nature, mais aussi d'invoquer des créatures fantastiques. Cette magie s'apprend oralement, et se transmet de pratiquant en pratiquant.
J'aimerai mieux que cette magie soit apparentée aux cultes des dieux, tels que les dieux nordiques, égyptiens-sarranides, etc, plutôt qu'aux Atlantes. En gros, la magie viendrait de croyance, en différent dieux, différents folklores. En la réduisant à l'Atlantide, tu fais donc de la magie d'atlante, et non plus propre aux pays qui composent Calradia. La crainte de la magie viendrait plutôt de l'installation des nouvelles religions monothéistes. L'expansion de celles-ci feraient reculer les anciennes croyances, et donc disparaitre peu à peu les vrais pratiquants de la magie, plutôt qu'à un désastre provoqué par un mec dont le nom me rappelle trop le personnage de comic Watchmen XD


En suite, bon, le coup du déluge parce que Dieu est pas content, pour le coup, le récit devient trop religieux. Et on attend encore l'histoire de l'Empire Calradique. Et placer Dieu aussi crument dans un texte ? Ouch. Surtout si on veut éviter une religion dominante sur le contexte de jeu.
Mais euh après, comme c'est pas fini, peut être que le tout tiendra parfaitement.

Généralement, quand j'écris, je me lâche et j'écris des tonnes ... Ca donne des trucs louches souvent ^^".

Le trip Atlante on peut le sauter à la limite. C'est juste que j'aimais beaucoup le concept d'un gros paquet de cataclysmes s'enchainant les uns après les autres pour faire succéder plusieurs "époques" (une histoire dans l'histoire ).

Après, personnellement, les trucs qui se passent avant l'ère actuelle, je comptais les oublier un peu dans le jeu (c'était juste un profond trip ), ce qui compte, c'est surtout la suite. L'Atlantide est justement un mythe bien oublié et bien lointain, mais c'était pour moi un moyen d'expliquer la présence des Djinns et Efrits (si tu vois les choses différemment, j'oublie direct ... Vais pas commencé à faire de l'ingérence dans le travail d'autrui ). Moins le reste.

Il n'y a pas de problème pour en rester à quelque chose de plus historique ^^. Je m'y mets ce soir.

(Et Ozymandias, c'est biblique comme nom ! Namého ! C'est l'un des noms de Ramsés II ! C'était ça ma source à moi T.T => http://fr.wikipedia.org/wiki/Ozymandias)

And on the piedestal this words appear :
"My name is Ozymandias, King of King. Look at my work Be Mighty, and dispear."

Ah ben, là effectivement, Ramsès II c'est plus la classe que le truc violet de watchmen XD

Bah ouais ... Je lis pas ce genre de BD T.T ... J'pouvais pas savoir qu'un américain débridé avait fait d'Ozymandias un nom débile T.T ... Snif, moi qui voyais ça comme l'un des noms de l’apocalypse, me voila bien maintenant ... TU AS DÉTRUIT UN MYTHE !

L'Histoire réécrite, Volume 2 :


AVANT L'EMPIRE (4000 Avant JC ; 185 Avant JC)

Alors qu'en Europe les Grecs commençaient tout juste à développer leur civilisation sur les côtes de la Mer Egée, alors qu'en Egypte on édifiait de hautes pyramides, et alors qu'en Mésopotamie, l'Empire Perse était à son apogée, en Calradia, les peuplades locales restaient, quand à elle, bien moins développées.

On estime qu'à cette période, la population de Calradia se composait essentiellement de trois peuples : les descendants des Swadiens, des Rhodoks, et les premiers Arabes de Calradia, qui fonderaient plus tard la Dynastie Sarranide. A cette époque, les Swadiens, bien que démographiquement beaucoup moins nombreux que ceux d'aujourd'hui, occupaient des territoires bien plus vastes : Du Nord des steppes Khergites jusqu'à la mer de XXX et des côtes de la Baie d'Argad jusqu'à la mer de XXX, vivaient un seul et même peuple, dont les traditions étaient assez proches des Celtes Européens et dont la Religion dominante était le Druidisme. Bien que l’appellation Religion soit totalement erronée dans le cas présent puisque les peuples Pré-Swadiens se démarquaient les uns des autres par d'impressionnantes divergences de points de vue quand à leurs Dieux et aux esprits naturels. Les Pré-Rhodoks, alors très proches des Pré-Swadiens, n'étaient à l'époque qu'une sous-culture de la Culture Celte Swadienne.

Ces premiers Celtes se constituaient alors comme une série de tributs et de peuplades vivant autours d'oppidums. Ils formaient une vaste confédération cependant peu unifiée et marquée par des conflits internes réguliers. Il est rare que les Pré-Swadiens se soient montrés unis. Cette division permanente entre des oppidums rivaux permit l’émergence, et la domination presqu'immédiate du Royaume de Sarrdak qui devait s'imposer au Sud-Est comme la plus grande puissance de l'époque.

Le Sud des Steppes Khergits et le Désert de Sarrdak étaient alors habités par une autre peuplade, moins divisée dans ses mœurs culturelles grâce à la structuration de sa Religion (polythéiste). De nature théocratique, le gouvernement des peuples Arabes de Calradia devait unifier rapidement la plupart des cités marchandes de la Région sous une seule et même bannière grâce à l'appui d'une administration forte et bureaucratique, très présente dans la société. On estime aujourd'hui que l'écriture hiéroglyphique employée par ce peuple est apparue environ un millénaire après l'écriture cunéiforme en Mésopotamie.

Le Royaume de Sarrdak n'était pas une puissance militaire. Fondée sur le commerce et une haute spiritualité, ses caravanes partaient vers le Sud et le Nord, commerçant aussi bien avec les nations de Calradia que celles de Geroia. Avec le temps, les Sarrdakiens amassèrent des fortunes colossales qui leur permirent de financer de grands travaux sur leurs territoires : ils construisirent ainsi de nombreux temples et des pyramides que l'on trouve encore presque intacts aujourd'hui, et nombres d'aventuriers se lanceront dans leurs ruines en espérant y déterrer un trésor. Qu'ils prennent garde aux bandits qui s'en servent comme cachette !

Ainsi, Calradia devait vivre relativement pacifique pendant prêt de trois millénaires. Mais en cent vingt sept avant Jésus-Christ, les choses allaient être bouleversées.

LA FONDATION DE L'EMPIRE : (185 Avant JC ; 305 Après JC)

C'est au cœur des terres Celtes Pré-Swadiennes dans l'oppidum de Suno que sont apparus les premiers Calradiens. En fait, cet oppidum autrefois discret et peu influent militairement, devait prendre une décision qui allait changer l'Histoire : alors en guerre contre la Cité voisine de Praven, l'oppidum de Suno perdait batailles après batailles, et ses dépendances étaient progressivement conquises. Pour éviter un désastre, le Conseil de la Noblesse et de la Bourgeoisie, qui dirigeait la ville, prit la décision de réformer l'armée Suniote. Il autorisa l'accès à ses corps d'armées aux étrangers et aux non-citoyens. Quiconque s'engageait dans l'Armée Suniote obtenait la citoyenneté après quinze années de métier, ainsi qu'un petit lopin de terre sur les terres conquises, ce qui octroya brutalement à la ville une importante quantité de Recrue et lui permit de constituer de très vastes armées.

Ainsi fut vaincue Praven, et pendant cinquante années, on ne devait plus voir les Suniotes comme une menace. Mais au fil des années, remplaçant leur armée permanente par de nouvelles troupes les Suniotes devaient finir par manquer de terres à attribuer à leurs valeureux guerriers. Il devenait nécéssaire d'en conquérir de nouvelles. Les Suniotes lancèrent donc de vastes offensives dans tout Calradia et soumirent de nombreuses cités à leur nouvel Empire.

Pour le Royaume de Sarrdak, l'Empire Calradique ne devait pas représenter une menace outre-mesure : technologiquement en retard, pauvre et surtout tenu exclusivement par l'Armée, il atteindrait rapidement une taille critique et ne pourrait plus s'étendre, au risque d'imploser. Ce qui se produisit. L'Empire Calradique atteignit sa taille critique, mais n'implosa pas. Mieux, il se réforma et se modernisa. A l'aide de plusieurs grands ports tels que Praven et Sargoth, il se développa grâce au commerce, défricha de vastes terres et vit sa population exploser. Cette fois, le Royaume de Sarrdak ne pouvait plus ignorer la Menace que représentait l'Empire Calradique.

L'UNIFICATION : (305 Après JC, 560 Après JC)

La guerre entre le Royaume de Sarrdak et l'Empire Calradique fut longue, contrairement à ce que l'on attendait. Les troupes Sarrdakiennes furent certes vaincues et repoussées par les immenses armées Calradiques, très compétentes et bien mieux équipées, mais elles firent payé le prix fort à l'envahisseur. C'est prêt d'un siècle de guerre qui sépara les deux Etats ! Qui plus est, l'Empire entretenait de nombreuses relations avec des territoires très éloignés de Calradia : Rome, la Perse, deux grands Etats dont il s'inspira beaucoup pour organiser ses nouvelles conquêtes, cela lui donna l'avantage final.

En trois guerres, appelées Guerre Sarrdakiennes, l'Empire Calradique occupait l'ensemble de Calradia, et se tenait maintenant prêt à l'expansion vers Geroia. Ce qu'il fit. Une vaste campagne militaire fut déclenchée, permettant à l'Empire d'occuper finalement deux continents, et d'unifier sous une même bannière trois peuples différents.

Hélas, cela à un prix, et pour la Capitale, il devenait de plus en plus difficile de garder le contrôle de ses nouveaux territoires. Les soulèvements se multipliaient et l'Armée ne servait plus qu'à maintenir l'ordre ...

LE CHRISTIANISME : (560 Après JC, 900 Après JC)

La Foi chrétienne était présente en Calradia depuis le premier siècle après Jésus-Christ. Mais ce n'est qu'au cinquième siècle que l'Empereur vit l'intérêt de se convertir au Catéchisme. Les Chrétiens étaient alors nombreux dans son empire, et ils serraient assurément une force unificatrice. L'Empereur négocia avec leurs chefs et avec le Pape, à Rome. Ensemble ils trouvèrent un accord. En échange de substantielles sommes d'argent, et de sa conversion au Christianisme, l'Empereur obtiendrait le statut d'Archevêque de Calradia, ce qui faisait de lui l'équivalent d'un Pape en Calradia.

Ce compromis permis à l'Empire Calradique de survivre à cette première crise. Avec le temps, il convertit ainsi de vastes territoires à la fois chrétienne et la répandit dans tout Calradia et dans tout Geroia. L’Église fut non seulement un facteur unificateur, mais aussi un facteur de prospérité et un renforcement de l'Administration. L’État devint théocratique. A tout les échelons, les gouverneurs prirent des titres Religieux.

LES INVASIONS : (900 Après JC, 950 Après JC)

Alors que l'Empire prospérait, nous étions alors en 900 après Jésus-Christ, une première invasion Barbare devait frapper l'Empire. En fait, elle devait être non violente au départ. Arrivés d'Espagne, et du Califat Ommeyade de Cordoue, des navires commerciaux débarquèrent à Shariz, quelques dizaines de pratiquants d'une Nouvelle foi : L'Islam. Cette dernière devait faire des ravages dans l'Empire. Elle connu une progression fulgurante lorsque l'une des plus influente famille de Shariz la perçu comme un excellent moyen de motiver une Rébellion contre l'Empereur. Ils s'y convertirent et aidèrent les Imams à convertir toute la ville. Même la garnison ! Au final, cette maison, la maison de Sarran, proclama l'indépendance de Shariz et se créa ainsi l'Emirat Sarranide de Shariz. L'Empereur envoya trois Légions faire le Siège de la ville en guise de réponse.

La Seconde invasion fut plus violente, et bien plus dommageable à l'image impériale. Venus du Nord dans leurs Drakkars, ceux que l'on appelait les Nords mirent à sac de nombreuses terres dans les régions de Wercheg, Rivacheg et Sargoth, sans que l'Empereur ne réagisse. Les Raids Nords s'en prenaient essentiellement aux Monastères et volèrent ainsi de nombreuses reliques. L'Empereur ne fit rien, ou en tout cas, il intervint trop tard. De nombreuses richesses avaient été pillées et le Nord de l'Empire était en ruine lorsqu'il se décida enfin à intervenir.

Frappé également en Geroia, l'Empire était devenu trop vaste pour repousser ces invasions. Il se scinda en deux : l'Empire Calradique Méridional en Geroia, et l'Empire Calradique Septentrional en Calradia. Alors que l'Empire Méridional perdure encore aujourd'hui, bien que bien moins puissant, l'Empire Septentrional devait péricliter.

Au Nord donc, l'Empereur fit mandater de nouvelles Légions, et vida les caisses du Royaume. Il ne parvint pas à affronter et à repousser les envahisseurs Nordqiues qui occupèrent donc toute la Région de la Baie d'Argad. Et au Sud, sachant que les Sarranides gagnaient du terrain, l'Empereur comprit qu'il ne pourrait pas faire la guerre sur deux fronts en même temps. Il se tourna donc vers les plus pragmatiques : les Nords, et leur accorda les terres qu'ils occupaient ainsi que le statut de Vassal (il espérait en fait pouvoir engager des Nords dans sa flotte afin de manœuvrer ses galères). Mais les Nords ne comprirent pas les choses ainsi, et cela serrait la cause de bien des problèmes par la suite ..

Maintenant débarasser de cette menace, l'Empereur se tourna vers les Sarranides qui avaient prit Durquba et Ahmerrad. Il fut choqué de voir que l'Islam se répandait aussi vite que l’État Sarranide. Cela était en fait due à l'obligation de payer un lourd impôt au sein de l’État Sarranide afin d'avoir le droit de conserver sa Religion.

L'Empereur crut donc pouvoir mettre un terme à cette guerre rapidement, mais ce ne fut pas le cas. Les Sarranides lui opposèrent une résistance continuelle et extrèmement forte, jusqu'à ce que finalement, l'Empereur décide d'employer un peuple qui vivait loin par dela les montagnes et la Grande Taïga : les Vaegirs. Il fit venir ces derniers en Calradia et leur céda toute la Grande Taïga en guise de terres. Voila les Vaegirs devenus un vaste Royaume, Vassal lui aussi. Ils louèrent bien les services de leurs soldats pendant un temps, mais l'agression Nord contre Rivacheg mit un terme au contrat. En effet, les Nords avaient toujours estimé que Rivacheg devrait légitimement leur revenir. Lorsque l'Empereur la confia aux Vaegirs, ils ne firent ni une, ni deux. Ils levèrent une armée, et marchèrent contre la ville, qui leur résista et les écrasa. Ce fut le début de la première guerre Nordo-Vaegir, mais également le début de la Fin de l'Empire Calradique.

LA CHUTE DE L'EMPIRE (950 Après JC, 1000 Après JC)

Les Guerres successives entre les vassaux de l'Empereur qu'étaient les Vaegirs et les Nords affaiblirent considérablement son autorité, aboutissant à la perte totale d'influence sur tout le Nord de son Etat, et à une brutale perte d'influence des institutions impériales sur à peu près tout Calradia. Les Armées Impériales, devenues insuffisantes en nombre, durent abandonner Barriye, Halmar et Narra au Sultanat des Saranides qui établit sa domination sur tout l'Est de Calradia. Les Vaegirs étendirent leur domination sur toute les actuelles steppes Khergits, et les Nords gagnèrent des parts de marché a peu près partout en Calradia.

C'est alors que Eyrié Premier, qui se fit appeler Roi de Swadia, réalisa un coup d'Etat, profitant de la faiblesse de l'Empereur, et assister par ses principaux généraux. Il renversa le dernier Empereur : Maximilien de Suno et installa sa cour à Praven. Eyrié Premier devait être le dernier des Empereur Calradique, car son coup d'Etat ne fut suivit par quasiment personne : Maximilien de Suno se replia à Jelkala, et toutes les Terres Impériales furent secouées par une sanglante guerre civile. Eyrié dut reconquérir une à une ses principales places fortes.

Pour survivre, Maximilien révéla le patriotisme des Rhodoks, vivant dans les hautes-terres et leva ses propres armées. Il s'assura de la fidélité de Veluca et de Yalen et constitua une vaste Confédération de Cités et de villages dans le Sud, que l'on appela le Royaume des Rhodoks, la Confédération Rhodok et encore dans certain cas, la Ligue Rhodok. Cette ligue ressemblait énormément à l'Empire Calradique dans ses modes de fonctionnement originels, même si les siècles devaient, par la suite, en affecté le mode de fonctionnement. Maximilien garda de nombreux (et bons) contacts avec l'Empire Calradique Méridional, ce qui lui permit de faire concurrence aux Sarranides et aux Nords en terme d'influence Marchande.

Pour leur part, les Swadiens se revendiquèrent héritiers de l'Empire Calradique Septentrional, quasiment de manière officielle. Il s'en fallut d'un cheveux pour qu'Eyrié ne s'empare du rôle d'Archevêque de Calradia. La papauté dut intervenir pour que l'archevêque reste indépendant de la Royauté. En échange, Eyrié obtînt le droit de nommer son Royaume "Saint-Royaume de Swadia" et prit vite le nom de "fils ainé de l'Eglise en Calradia". Ce qui devait lui donner plus tard une grande légitimité politique ...

L'AGE SOMBRE (ou LES ROYAUMES COMBATTANTS) (1000 Après JC, Nos jours)

A partir de l'an 1000 donc, les Royaumes de Calradia n'avaient déjà plus rien à voir avec l'Empire Calradique. Ils se partageaient les territoires en d'innombrables guerres, chacun d'entre eux réalisant chaque jours de nouvelles actions symboliques qui devait faire de lui le Nouvel Empereur. Jamais, pourtant, l'Empire Calradique Méridional n'en reconnu aucun comme un Empereur Calradique Septentrional.

Les guerres se multiplièrent, et frappèrent particulièrement quatre acteur : Vaegirs et Nords se haïssaient, et les Swadiens et les Rhodoks s'entre-déchiraient, l'un et l'autre se considérant comme héritier de l'Empire. Swadia réussit même une fois à annexer de nombreuses places Rhodoks et prit, le temps d'une décennie le nom de "Saint-Empire Calradique de Swadia". Mais il y a vingt années, le soulèvement de Grunwalder devait ramener les Swadiens dans leurs frontières originelles, de l'autre côté du Lyenn.

C'est vers l'an 1190 seulement que les Khergits arrivèrent en Calradia. Venus de la lointaine Mongolie avec la Horde de Genghis Khan, ils se séparèrent de la troupe principale après la prise de Samarcande et l'invasion des principautés du Rus' de Kiev. Arrivés en Calradia, ils chassèrent, non sans mal, les Vaegirs des Steppes Orientales de Calradia et prirent Narra et Halmar du Sultanat des Sarranides. Ils devaient ensuite affronter la cavalerie lourde Swadienne et Vaegirs, coalisée à la bataille des Bois d'Elerdah, ou ils furent vaincus, portant un coup d'arrêt à l'invasion Khergit de Calradia. Alors, ils se sédentarisèrent plus ou moins dans les steppes orientales et battirent les cités d'Ichamur et de Tulga, du nom des deux Khans qui dirigeaient leur Horde.

Depuis, une génération a passé. Et malgré les courtes trêves, les multiples conflits qui secouent Calradia depuis maintenant trois siècles n'ont pas cessé, transformant Calradia en une terre d'opportunités pour quiconque sait manier l'épée, et quiconque est assez intelligent pour se faire un nom et le défendre ...

Ah ! J'aime mieux !

Beaucoup plus fluide à lire, avec des éléments qui intègre parfaitement Calradia au monde réel, avec une excellente explication pour la chute de l'Empire, du moins le début, qui se conforme à l'idée d'un genre d'Empire Romain, comme tu le disais dans un autre sujet, sans doute celui où tu as mis toutes les infos sur les différents royaumes.

Bref, cette version me botte plus. Mais j'aimerai pas être la seule à donner mon avis xD (les gars ? ouhou ?)

Complètement fini.

J'ai essayé de recréer une confrontation entre SERG et Ligue Lombarde, avec les Swadiens et les Rhodoks.

J'ai pas eu le courage de la lire... La je pense qu'elle va plus faire peur qu'autre chose aux éventuelles joueurs. Demain j'essaye de la lire...

???

Faut pas exagérer non plus oh ! Oo !

???

J'ai tout lu, et je trouve ça vraiment mieux que ton premier essai. Avec un bg complet, j'peux intégrer sans problème la magie, sans y aller à l'aveugle.

Je passe à l'encodage ?

Je pense que ton texte est prêt pour cela