Curaw, à la confluence de la Pyrash

Curaw est un ancien oppida celte, construit sur les hauteurs d'une colline à l'embranchement de deux des bras de la Pyrash. Bâtie au milieu des bois, la ville à toujours verrouiller aux Nords l'accès aux terres plus avancées du Royaume des Vaegirs, sauf en certaines périodes ou les raids se firent particulierement violent. Là, elle préféra leur payer le Nordgeld, l'impôt que les Nords prennent sur certaines terres Vaegirs en échange de leur "protection" ... contre eux-mêmes ...

Fief historique des Kalradov, Curaw est un point stratégique, qui ne peut cependant pas s'équiper de fortifications en pierre. La ville est donc protégée par une enceinte de bois, rehaussée sur un parapet de terre et garnie d'une vingtaines de tours carrés dont seules les tours de la porte sont en pierre. Une motte féodale, dont le donjon est lui aussi en pierre, se trouve construite sur une île artificielle située au milieu de l'embranchement. La ville elle-même est construite sur une île et on y accède par un pont aux lourdes piles de pierre qui la protège contre les attaques de l'extérieure.

Bien qu'en apparence faiblement fortifiée, la ville est donc en fait une place forte extrèmement difficile à prendre car la principale arme de siège reste le navire, ou le radeau, et s'approcher des remparts à la voile ou à la Rame est rendu difficile par le très grands nombres d'archers Vaegirs qui garnissent ses remparts.

Lieux Urbains :

La motte féodale : Autrefois résidence seigneuriale, la Motte féodale n'est plus utilisée aujourd'hui que comme un élément défensif destiné à repousser les Nords. En effet, elle est située à l'Ouest de la ville, d’où arrivent les navires Nordiques. De fait, lorsque la ville fut construite, cette motte féodale avait d'abord pour objet de servir à protéger Curaw contre les armées Calradiques. Mais son utilité s’avéra quasiment nulle et elle fut donc détournée en place défensive contre les Nords.

La place est constuite sur une île, ou le débarquement est rendue impossible par de nombreux pieux plantés dans les alluvions que charrie le fleuve au pied de ses murs. Bien que régulièrement dragués, les canaux qui l'entourent sont en outre très marécageux car la Pyrash ne coule pas très rapidement à cet endroit du fait de la largeur du fleuve. Un pont arqué en bois relie l'enceinte extérieure à la ville.

La motte est en effet entourée d'une double enceinte. La première se trouve directement au bord de l'eau et est garnie de trois larges tours de bois sur lesquelles ont été montées des balistes sur son côté Ouest. Son côté Est est protégé par une tour qui surplombe la porte qui permet d'y accéder, mais aucune autre défense n'y a été ajoutée. Enfin, un chemin de ronde fait le tour des fortifications pour permettre aux archers qui s'y réfugient de tirer sur tout le pourtour du fleuve. La seconde fortification est construite au sommet du talus de terre qui complète la motte. Elle se trouve donc au pied du Donjon et ne constitue en fait qu'une défense extérieure de ce dernier. Il s'agit d'un mur de terre, sans tours, renforcés de créneaux et de hourds de bois ou des archers peuvent prendre position. Le Donjon en lui-même est une tour de pierre carré, lourdement fortifiée et dont la plateforme supérieure accueille un onagre de siège, afin de bombarder les navires ennemis de pierres.

La motte est le lieu de vie d'une soixantaine d'homme, car il n'y a pas besoin de d'avantage de troupes pour la protéger. Ces derniers sont hébergés dans des dortoirs exiguës qui se trouvent dans le donjon. Les réserves de la motte s'étendent sur deux sous-sols sous le donjon (et sont donc creusés à l'intérieur du talus). Contrairement à Curaw elle-même, que les Nords ont déjà réussi à occuper une ou deux fois dans l'Histoire, la Motte de Curaw est réputée imprenable sans une trahison à l'intérieur de ses murs ...

La Basilique Saint-Pierre de Curaw : Saint-Pierre de Curaw est une enseigne église Chrétienne d'Occident, donc Catholique, faite de bois et de soubassements en pierre, elle est assez discrète et se perd dans la mer de maisons de bois qui constitue la ville. C'est dans cette église qu'est domicilié le patriarche de Curaw, certes, sauf qu'elle est beaucoup trop petite pour que toute les ouailles de Curaw puissent assister à la Messe, le Dimanche. Elle se compose d'un petit clocher, qui culmine à dix mètres de hauteur et d'un bâtiment de bois carré, ou environ deux-cent personnes peuvent s'installer. Et il s'agit bien souvent de la Noblesse. Décorée relativement humblement, elle ne croule pas sous les froufrous et les dorures.

Curaw est cependant dotée de prêt de vingt Eglises semblables dispersées un peu partout dans les rues de la ville. Elle porte ainsi le nom de "cité aux cents clochers". Et son clergé est particulièrement puissant et influent. Pour autant, le Viétché étant acquis à la cause des Kalradov, du fait du prestige de cette ancienne famille, Doru règne sans partage sur Curaw, qui est cependant régulièrement accusée de faire du séparatisme par l'Eglise de Reyvadin.

Le Hall du Viétché : Le Hall du Viétché est l'un des seuls bâtiments en pierre de la ville. Il se compose, comme partout ailleurs, d'une simple grande salle au rez de chaussé et d'un étage de bois au niveau supérieur, ou l'on trouve plusieurs chambres ou le viétché héberge ses invités et leurs serviteurs. Le bâtiment comprend, enfin, un sous-sol ou se trouve un grand nombre de vastes entrepôts ou stocker les marchandises de la ville.

La Place du Marché : Située en face du Hall du Viétché, la place du marché est l'un des endroits les plus vivants de Curaw. Vous y trouverez sans aucun mal des produits issus de le forge et des montagnes de Sumbuja et Rebache, mais également du cuir, des viandes séchées de toute sorte, du bois de charpente et du poissons fumé, accompagnés bien sûr de l'immanquable pain de Curaw.

Aux flèches acérées [Taverne] : Les "flèches acérées" sont une taverne située un peu à l'extérieur de Curaw, dans l'un de ses faubourgs dans les sous-bois voisins. C'est le rendez-vous de tout les chasseurs de Curaw, ainsi que d'a peu près tout les aventuriers, Reitres et autres personnalités peu recommandables de la faune urbaine de Curaw. La Taverne dispose d'une douzaine de chambres ou hébergé les voyageurs de passage.

L'Auberge de Curaw [Taverne] : L'auberge de Curaw est "l'antithèse" de la précédente. Bâtiment cossu, respectable et solide du centre-ville, elle donne sur la place du marché et héberge principalement négociants et marchands de passage ainsi que leurs caravanes. Elle dispose d'écuries assez grandes pour abriter toute une caravane et d'une quarantaine de chambres sur trois étages et à travers ses dépendances.