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L'Histoire de
Calradia



Avant l'Empire (4000 à 185 avant Jésus-Christ)

Alors qu'en Europe les Grecs commençaient tout juste à développer leur civilisation sur les côtes de la Mer Egée, alors qu'en Egypte on édifiait de hautes pyramides, et alors qu'en Mésopotamie, l'Empire Perse était à son apogée, en Calradia, les peuplades locales restaient, quand à elle, bien moins développées.


On estime qu'à cette période, la population de Calradia se composait essentiellement de trois peuples : les descendants des Swadiens, des Rhodoks, et les premiers Arabes de Calradia, qui fonderaient plus tard la Dynastie Sarranide. A cette époque, les Swadiens, bien que démographiquement beaucoup moins nombreux que ceux d'aujourd'hui, occupaient des territoires bien plus vastes : Du Nord des steppes Khergites jusqu'à la mer de XXX et des côtes de la Baie d'Argad jusqu'à la mer de XXX, vivaient un seul et même peuple, dont les traditions étaient assez proches des Celtes Européens et dont la Religion dominante était le Druidisme. Bien que l’appellation Religion soit totalement erronée dans le cas présent puisque les peuples Pré-Swadiens se démarquaient les uns des autres par d'impressionnantes divergences de points de vue quand à leurs Dieux et aux esprits naturels. Les Pré-Rhodoks, alors très proches des Pré-Swadiens, n'étaient à l'époque qu'une sous-culture de la Culture Celte Swadienne.


Ces premiers Celtes se constituaient alors comme une série de tributs et de peuplades vivant autours d'oppidums. Ils formaient une vaste confédération cependant peu unifiée et marquée par des conflits internes réguliers. Il est rare que les Pré-Swadiens se soient montrés unis. Cette division permanente entre des oppidums rivaux permit l’émergence, et la domination presqu'immédiate du Royaume de Sarrdak qui devait s'imposer au Sud-Est comme la plus grande puissance de l'époque.


Le Sud des Steppes Khergits et le Désert de Sarrdak étaient alors habités par une autre peuplade, moins divisée dans ses mœurs culturelles grâce à la structuration de sa Religion (polythéiste). De nature théocratique, le gouvernement des peuples Arabes de Calradia devait unifier rapidement la plupart des cités marchandes de la Région sous une seule et même bannière grâce à l'appui d'une administration forte et bureaucratique, très présente dans la société. On estime aujourd'hui que l'écriture hiéroglyphique employée par ce peuple est apparue environ un millénaire après l'écriture cunéiforme en Mésopotamie.


Le Royaume de Sarrdak n'était pas une puissance militaire. Fondée sur le commerce et une haute spiritualité, ses caravanes partaient vers le Sud et le Nord, commerçant aussi bien avec les nations de Calradia que celles de Geroia. Avec le temps, les Sarrdakiens amassèrent des fortunes colossales qui leur permirent de financer de grands travaux sur leurs territoires : ils construisirent ainsi de nombreux temples et des pyramides que l'on trouve encore presque intacts aujourd'hui, et nombres d'aventuriers se lanceront dans leurs ruines en espérant y déterrer un trésor. Qu'ils prennent garde aux bandits qui s'en servent comme cachette !


Ainsi, Calradia devait vivre relativement pacifique pendant prêt de trois millénaires. Mais en cent vingt sept avant Jésus-Christ, les choses allaient être bouleversées.



La Fondation de l'Empire (185 Avant Jésus-Christ, 305 Après Jésus-Christ) :

C'est au cœur des terres Celtes Pré-Swadiennes dans l'oppidum de Suno que sont apparus les premiers Calradiens. En fait, cet oppidum autrefois discret et peu influent militairement, devait prendre une décision qui allait changer l'Histoire : alors en guerre contre la Cité voisine de Praven, l'oppidum de Suno perdait batailles après batailles, et ses dépendances étaient progressivement conquises. Pour éviter un désastre, le Conseil de la Noblesse et de la Bourgeoisie, qui dirigeait la ville, prit la décision de réformer l'armée Suniote. Il autorisa l'accès à ses corps d'armées aux étrangers et aux non-citoyens. Quiconque s'engageait dans l'Armée Suniote obtenait la citoyenneté après quinze années de métier, ainsi qu'un petit lopin de terre sur les terres conquises, ce qui octroya brutalement à la ville une importante quantité de Recrue et lui permit de constituer de très vastes armées.


Ainsi fut vaincue Praven, et pendant cinquante années, on ne devait plus voir les Suniotes comme une menace. Mais au fil des années, remplaçant leur armée permanente par de nouvelles troupes les Suniotes devaient finir par manquer de terres à attribuer à leurs valeureux guerriers. Il devenait nécéssaire d'en conquérir de nouvelles. Les Suniotes lancèrent donc de vastes offensives dans tout Calradia et soumirent de nombreuses cités à leur nouvel Empire.


Pour le Royaume de Sarrdak, l'Empire Calradique ne devait pas représenter une menace outre-mesure : technologiquement en retard, pauvre et surtout tenu exclusivement par l'Armée, il atteindrait rapidement une taille critique et ne pourrait plus s'étendre, au risque d'imploser. Ce qui se produisit. L'Empire Calradique atteignit sa taille critique, mais n'implosa pas. Mieux, il se réforma et se modernisa. A l'aide de plusieurs grands ports tels que Praven et Sargoth, il se développa grâce au commerce, défricha de vastes terres et vit sa population exploser. Cette fois, le Royaume de Sarrdak ne pouvait plus ignorer la Menace que représentait l'Empire Calradique.



L'unification : (305 Après JC, 560 Après JC) :

La guerre entre le Royaume de Sarrdak et l'Empire Calradique fut longue, contrairement à ce que l'on attendait. Les troupes Sarrdakiennes furent certes vaincues et repoussées par les immenses armées Calradiques, très compétentes et bien mieux équipées, mais elles firent payé le prix fort à l'envahisseur. C'est prêt d'un siècle de guerre qui sépara les deux Etats ! Qui plus est, l'Empire entretenait de nombreuses relations avec des territoires très éloignés de Calradia : Rome, la Perse, deux grands Etats dont il s'inspira beaucoup pour organiser ses nouvelles conquêtes, cela lui donna l'avantage final.


En trois guerres, appelées Guerre Sarrdakiennes, l'Empire Calradique occupait l'ensemble de Calradia, et se tenait maintenant prêt à l'expansion vers Geroia. Ce qu'il fit. Une vaste campagne militaire fut déclenchée, permettant à l'Empire d'occuper finalement deux continents, et d'unifier sous une même bannière trois peuples différents.


Hélas, cela à un prix, et pour la Capitale, il devenait de plus en plus difficile de garder le contrôle de ses nouveaux territoires. Les soulèvements se multipliaient et l'Armée ne servait plus qu'à maintenir l'ordre ...



Le Christianisme : (560 Après JC, 900 Après JC) :

La Foi chrétienne était présente en Calradia depuis le premier siècle après Jésus-Christ. Mais ce n'est qu'au cinquième siècle que l'Empereur vit l'intérêt de se convertir au Catéchisme. Les Chrétiens étaient alors nombreux dans son empire, et ils serraient assurément une force unificatrice. L'Empereur négocia avec leurs chefs et avec le Pape, à Rome. Ensemble ils trouvèrent un accord. En échange de substantielles sommes d'argent, et de sa conversion au Christianisme, l'Empereur obtiendrait le statut d'Archevêque de Calradia, ce qui faisait de lui l'équivalent d'un Pape en Calradia.


Ce compromis permis à l'Empire Calradique de survivre à cette première crise. Avec le temps, il convertit ainsi de vastes territoires à la fois chrétienne et la répandit dans tout Calradia et dans tout Geroia. L’Église fut non seulement un facteur unificateur, mais aussi un facteur de prospérité et un renforcement de l'Administration. L’État devint théocratique. A tout les échelons, les gouverneurs prirent des titres Religieux.



Les Invasions : (900 Après JC, 950 Après JC) :

Alors que l'Empire prospérait, nous étions alors en 900 après Jésus-Christ, une première invasion Barbare devait frapper l'Empire. En fait, elle devait être non violente au départ. Arrivés d'Espagne, et du Califat Ommeyade de Cordoue, des navires commerciaux débarquèrent à Shariz, quelques dizaines de pratiquants d'une Nouvelle foi : L'Islam. Cette dernière devait faire des ravages dans l'Empire. Elle connu une progression fulgurante lorsque l'une des plus influente famille de Shariz la perçu comme un excellent moyen de motiver une Rébellion contre l'Empereur. Ils s'y convertirent et aidèrent les Imams à convertir toute la ville. Même la garnison ! Au final, cette maison, la maison de Sarran, proclama l'indépendance de Shariz et se créa ainsi l'Emirat Sarranide de Shariz. L'Empereur envoya trois Légions faire le Siège de la ville en guise de réponse.


La Seconde invasion fut plus violente, et bien plus dommageable à l'image impériale. Venus du Nord dans leurs Drakkars, ceux que l'on appelait les Nords mirent à sac de nombreuses terres dans les régions de Wercheg, Rivacheg et Sargoth, sans que l'Empereur ne réagisse. Les Raids Nords s'en prenaient essentiellement aux Monastères et volèrent ainsi de nombreuses reliques. L'Empereur ne fit rien, ou en tout cas, il intervint trop tard. De nombreuses richesses avaient été pillées et le Nord de l'Empire était en ruine lorsqu'il se décida enfin à intervenir.


Frappé également en Geroia, l'Empire était devenu trop vaste pour repousser ces invasions. Il se scinda en deux : l'Empire Calradique Méridional en Geroia, et l'Empire Calradique Septentrional en Calradia. Alors que l'Empire Méridional perdure encore aujourd'hui, bien que bien moins puissant, l'Empire Septentrional devait péricliter.


Au Nord donc, l'Empereur fit mandater de nouvelles Légions, et vida les caisses du Royaume. Il ne parvint pas à affronter et à repousser les envahisseurs Nordqiues qui occupèrent donc toute la Région de la Baie d'Argad. Et au Sud, sachant que les Sarranides gagnaient du terrain, l'Empereur comprit qu'il ne pourrait pas faire la guerre sur deux fronts en même temps. Il se tourna donc vers les plus pragmatiques : les Nords, et leur accorda les terres qu'ils occupaient ainsi que le statut de Vassal (il espérait en fait pouvoir engager des Nords dans sa flotte afin de manœuvrer ses galères). Mais les Nords ne comprirent pas les choses ainsi, et cela serrait la cause de bien des problèmes par la suite ...


Maintenant débarasser de cette menace, l'Empereur se tourna vers les Sarranides qui avaient prit Durquba et Ahmerrad. Il fut choqué de voir que l'Islam se répandait aussi vite que l’État Sarranide. Cela était en fait due à l'obligation de payer un lourd impôt au sein de l’État Sarranide afin d'avoir le droit de conserver sa Religion.


L'Empereur crut donc pouvoir mettre un terme à cette guerre rapidement, mais ce ne fut pas le cas. Les Sarranides lui opposèrent une résistance continuelle et extrèmement forte, jusqu'à ce que finalement, l'Empereur décide d'employer un peuple qui vivait loin par dela les montagnes et la Grande Taïga : les Vaegirs. Il fit venir ces derniers en Calradia et leur céda toute la Grande Taïga en guise de terres. Voila les Vaegirs devenus un vaste Royaume, Vassal lui aussi. Ils louèrent bien les services de leurs soldats pendant un temps, mais l'agression Nord contre Rivacheg mit un terme au contrat. En effet, les Nords avaient toujours estimé que Rivacheg devrait légitimement leur revenir. Lorsque l'Empereur la confia aux Vaegirs, ils ne firent ni une, ni deux. Ils levèrent une armée, et marchèrent contre la ville, qui leur résista et les écrasa. Ce fut le début de la première guerre Nordo-Vaegir, mais également le début de la Fin de l'Empire Calradique.



La chute de l'Empire : (950 Après JC, 1000 Après JC) :

Les Guerres successives entre les vassaux de l'Empereur qu'étaient les Vaegirs et les Nords affaiblirent considérablement son autorité, aboutissant à la perte totale d'influence sur tout le Nord de son Etat, et à une brutale perte d'influence des institutions impériales sur à peu près tout Calradia. Les Armées Impériales, devenues insuffisantes en nombre, durent abandonner Barriye, Halmar et Narra au Sultanat des Saranides qui établit sa domination sur tout l'Est de Calradia. Les Vaegirs étendirent leur domination sur toute les actuelles steppes Khergits, et les Nords gagnèrent des parts de marché a peu près partout en Calradia.


C'est alors que Eyrié Premier, qui se fit appeler Roi de Swadia, réalisa un coup d'Etat, profitant de la faiblesse de l'Empereur, et assister par ses principaux généraux. Il renversa le dernier Empereur : Maximilien de Suno et installa sa cour à Praven. Eyrié Premier devait être le dernier des Empereur Calradique, car son coup d'Etat ne fut suivit par quasiment personne : Maximilien de Suno se replia à Jelkala, et toutes les Terres Impériales furent secouées par une sanglante guerre civile. Eyrié dut reconquérir une à une ses principales places fortes.


Pour survivre, Maximilien révéla le patriotisme des Rhodoks, vivant dans les hautes-terres et leva ses propres armées. Il s'assura de la fidélité de Veluca et de Yalen et constitua une vaste Confédération de Cités et de villages dans le Sud, que l'on appela le Royaume des Rhodoks, la Confédération Rhodok et encore dans certain cas, la Ligue Rhodok. Cette ligue ressemblait énormément à l'Empire Calradique dans ses modes de fonctionnement originels, même si les siècles devaient, par la suite, en affecté le mode de fonctionnement. Maximilien garda de nombreux (et bons) contacts avec l'Empire Calradique Méridional, ce qui lui permit de faire concurrence aux Sarranides et aux Nords en terme d'influence Marchande.


Pour leur part, les Swadiens se revendiquèrent héritiers de l'Empire Calradique Septentrional, quasiment de manière officielle. Il s'en fallut d'un cheveux pour qu'Eyrié ne s'empare du rôle d'Archevêque de Calradia. La papauté dut intervenir pour que l'archevêque reste indépendant de la Royauté. En échange, Eyrié obtînt le droit de nommer son Royaume "Saint-Royaume de Swadia" et prit vite le nom de "fils ainé de l'Eglise en Calradia". Ce qui devait lui donner plus tard une grande légitimité politique ...



L'Age Sombre : (1000 Après JC, Nos Jours) :

A partir de l'an 1000 donc, les Royaumes de Calradia n'avaient déjà plus rien à voir avec l'Empire Calradique. Ils se partageaient les territoires en d'innombrables guerres, chacun d'entre eux réalisant chaque jours de nouvelles actions symboliques qui devait faire de lui le Nouvel Empereur. Jamais, pourtant, l'Empire Calradique Méridional n'en reconnu aucun comme un Empereur Calradique Septentrional.


Les guerres se multiplièrent, et frappèrent particulièrement quatre acteur : Vaegirs et Nords se haïssaient, et les Swadiens et les Rhodoks s'entre-déchiraient, l'un et l'autre se considérant comme héritier de l'Empire. Swadia réussit même une fois à annexer de nombreuses places Rhodoks et prit, le temps d'une décennie le nom de "Saint-Empire Calradique de Swadia". Mais il y a vingt années, le soulèvement de Grunwalder devait ramener les Swadiens dans leurs frontières originelles, de l'autre côté du Lyenn.


C'est vers l'an 1190 seulement que les Khergits arrivèrent en Calradia. Venus de la lointaine Mongolie avec la Horde de Genghis Khan, ils se séparèrent de la troupe principale après la prise de Samarcande et l'invasion des principautés du Rus' de Kiev. Arrivés en Calradia, ils chassèrent, non sans mal, les Vaegirs des Steppes Orientales de Calradia et prirent Narra et Halmar du Sultanat des Sarranides. Ils devaient ensuite affronter la cavalerie lourde Swadienne et Vaegirs, coalisée à la bataille des Bois d'Elerdah, ou ils furent vaincus, portant un coup d'arrêt à l'invasion Khergit de Calradia. Alors, ils se sédentarisèrent plus ou moins dans les steppes orientales et battirent les cités d'Ichamur et de Tulga, du nom des deux Khans qui dirigeaient leur Horde.


Depuis, une génération a passé. Et malgré les courtes trêves, les multiples conflits qui secouent Calradia depuis maintenant trois siècles n'ont pas cessé, transformant Calradia en une terre d'opportunités pour quiconque sait manier l'épée, et quiconque est assez intelligent pour se faire un nom et le défendre ...